Depuis 2017, le congé de soutien familial a donné sa place à un nouveau congé appelé congé aidant ou congé proche aidant. Tout comme le congé de soutien familial qui est ouvert à tous les salariés proches d’une personne qui a besoin d’aide, mais avec beaucoup plus d’avantages. Quelles sont donc les choses nécessaires à savoir concernant le congé aidant ?
Qu’est-ce qu’un congé aidant ?
Le congé aidant est une cessation d’activité professionnelle pendant une période déterminée pour s’occuper d’un proche handicapé, âgé, perte d’autonomie ou un taux d’incapacité permanente au moins égale à 80 %. Ce congé est ouvert à un salarié qui accompagne son conjoint, un ascendant, descendant ou collatéral au 4 ème degré de son conjoint. Ce congé permet donc au salarié de suspendre son activité en aidant son proche sans conséquence sur son emploi.
Tous les salariés ont le droit de prendre ce congé s’ils remplissent toutes les conditions régies par le code de travail.
Les conditions et la durée du congé aidant
Seules les personnes qui ont une ancienneté plus d’un an peuvent prendre un congé aidant. Le nombre de jours de congé que le salarié demande dépend de son ancienneté dans l’entreprise. La durée maximale est 3 mois qui est renouvelable.
Le salarié peut transformer son congé en période d’activité à temps partiel ou le fractionner pour éviter la perte de revenus pendant le congé. Et ces conditions sont accordées sans condition.
Selon le code de travail, les employeurs n’ont pas le droit de refuser la demande de congé aidant si l’employé remplit toutes les conditions avec les dossiers justificatifs ou le délai de prévenance.
Quelles sont les démarches à suivre pour bénéficier un congé aidant ?
Le salarié doit avertir l’employeur au moins un mois avant la date prévue de départ en congé aidant, avec des documents justificatifs comme une copie de la décision d'attribution, une déclaration sur l'honneur où vous indiquez ne jamais avoir eu recours au congé proche aidant, sur l’honneur du lien familial en précisant si vous souhaitez que le congé soit fractionné.
Au cas où la personne aidée meurt ou est admise dans un établissement spécialisé ou une autre personne membre de la famille a pris un congé aidant, le salarié peut mettre fin à son congé avant même la date prévue de son retour. Le salarié doit avertir l’employeur avant de revenir. Il va occuper le même poste et le même droit comme avant.